Les évènements à venir
vendredi
13 / 09
samedi
14 / 09
dimanche
15 / 09
/ 2024
6e Rencontres Image & Environnement
Un week-end de photographie et festivités
© Mat Jacob
Les Rencontres Image et Environnement, ce sont trois jours de festivités, un photo-concert, une fanfare, une conversation dans un petit train pour parler photographie et création, des projections de films sous le chapiteau et bien sûr la restauration, la buvette en circuit court…
Tarif : Prix libre
Télécharger le programme complet ici
© Arno Brignon et Rodrigo Gomez Rovira
Photo-concert
Mémoires
Samedi 14/09 : 20h30
Quand est-ce qu’une photographie perd la mémoire ? Pourquoi s’acharne-t-elle à enregistrer les résidus de nos histoires intimes ? Pourquoi joue-t-elle tant avec le temps ?
De la Terre de feu à l’Amérique du nord, Arno Brignon et Rodrigo Gomez Rovira se retrouvent sur le terrain de la mémoire. Rodrigo rembobine le fil du passé lorsqu’il retrouve l’album de photographie d’un grand-père disparu. Arno s’engage dans une succession de road trip où il embarque sa famille dont les liens redéfiniront le voyage.
Le duo Bertolino Le Gac, s’empare des images pour rencontre inédite, une création musicale originale. Ils accompagneront en son et en musique les récits des photographes avec la vielle et la flute traversière dans une sorte de transe acoustique.
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« Si Rodrigo Gómez Rovira reste attaché à la dimension documentaire de ses travaux, il lui donne toujours une portée littéraire. Car, finalemente, le temps et la mémoire sont au cœur de ses préoccupations et guident les assemblages d’images qu’il élabore comme des récits tour à tour poétiques et narratifs, émotionnels et descriptifs. Une reconstruction temporaire qui offre une narration que le lecteur doit élaborer. Un passé vu sans nostalgie accompagne un présent plus basé sur des impressions et des points de vue que sur de la matière documentaire.»
Christian Caujolle
Plus d’infos : rodrigogomezrovira.cl
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De son expérience d’éducateur dans les quartiers de Toulouse, Arno Brignon (1976), conserve un appétit pour les travaux construits de manière collaborative, souvent dans le cadre de projets d’ateliers et de résidences ancrés dans des contextes urbains ou ruraux. Graduellement, le photographe se dirige vers un onirisme assumé, embrassant le hasard, cherchant l’accident. Récemment, c’est avec sa famille qu’il part en voyage photographique aux États-Unis pour un road movie (Us, 2018-2022) où la photographie tient lieu de liant, tant avec des inconnus croisés sur le chemin qu’avec les membres de sa famille. Son usage de films argentiques périmés, produits d’une industrie passée, confie son acte photographique à l’érosion de la pellicule, laissant place à l’œuvre du temps.
Plus d’infos : arno-brignon.fr
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Gurvant Le Gac est un musicien compositeur breton au parcours riche et fertile, formé à la flute traversière en bois par Jean-Michel Veillon et Jean-Luc Thomas. Pierre-Laurent Bertolino a commencé la vielle à roue de manière autodidacte ; son parcours artistique prend forme à Marseille dans la fin des années 1990.
Aux alentours de 2016 nait le duo Bertolino Le Gac, , ils enregistrent l’album «Lumes» en 2017, puis « Ubiquité » en 2020.
Plus d’infos : bertolinolegac.bandcamp.com/
Conversation photographique dans le train touristique 2023 © Cloé Harent
Une conversation dans le train touristique de la Vallée du Loir
La mémoire est un acte du présent
Animée par Brigitte Patient, journaliste du podcast Écoutez voir
Dimanche 15/09 : 10h30 – 12h30
Avec Arno Brignon, Olivier Culmann et invités à confirmer.
En face du moulin, nous prenons le train. Nous voyageons sur un réseau ferré, c’est notre réseau social pour communiquer, pour être ensemble. Le paysage de la Vallée du Loir défile, une invitation à la divagation, … un modeste voyage intérieur, un salon XXIème siècle pour faire bouger les idées.
Avec petit déjeuner au départ et dégustation de vins locaux à l’arrivée.
Dégustation à la Gare de Thoré, RIE 2023 © Cloé Harent
Dégustation de vins bios locaux / Domaine Brazilier
Dimanche 15/09 : 12h
Gare de la Rochette
Au cœur de l’AOC des Coteaux du Vendômois, le Domaine Brazilier se situe à Thoré-la-Rochette, à mi-chemin entre Vendôme et Montoire-sur-le-Loir.
Benoît Brazilier, représente la septième génération de viticulteur de sa famille. Dès 1997, il s’est installé comme vigneron indépendant.
Tout le vignoble est conduit depuis plusieurs années en lutte raisonnée, c’est à dire que tout traitement chimique est utilisé modérément et est suivi grâce à un cahier des charges précis. Cette culture est certifiée par la marque Terra Vitis qui assure une traçabilité quotidienne à la vigne comme à la cave pour préserver l’environnement.
Projections dans le chapiteau, RIE 2023 © Cloé Harent
Projections
Vendredi 13/09 : 20h30 – 23h
Dans le champ du Labyrinthe
/ 20h30 Zone i invite une école de photographie – Présentation du Grand Prix de l’ETPA de Toulouse (École technique de photographie
et d’audiovisuel)
/ 21h30 Le Bal des Rejetons – plus de 30 photographes s’associent pour raconter la France sous toutes ses coutures. En présence de Nathalie Baetens, Alain Le Bacquer et Emanuelle Corne.
Samedi 14/09 : 14h30 – 16h30
Sous le Chapiteau
Photo-Jam Session
Zone i invite les photographes de tous horizons, de tout âge, à présenter un travail sous forme de projection. Une conversation avec le public s’ensuit.
Vous choisissez une série d’images, un récit construit, vous faites une brève présentation orale, vous projetez sur un écran sous le chapiteau, le public réagit.
C’est une autre façon de proposer des lectures de portfolio, sans maestro, sans entretien confidentiel, mais avec un tête à tête avec le public. Ce public amateur ou professionnel qui pourrait contribuer à construire ou à déconstruire votre travail …
– Thème libre
– 1 série de photographies montées, accompagnée d’une bande son prête à projeter en format mp4 ou .mov
– Durée totale max : 3 min
LA FATA MORGANA / Le Boucan des Arts
Dans cette caravane, la Fata Morgana, vous êtes plongés dans l’obscurité pour mieux voir !
À l’intérieur est reproduit le mécanisme de la vision. Vous contemplez et comprenez comment et pourquoi une image se forme. La Fata Morgana est une chambre noire dite : “camera obscura”.
En vous y installant vous êtes invités à un voyage dans le temps, la science, l’histoire et l’art.
À partir de 7 ans. Sessions de 20 mins, 7 personnes
Samedi 14/09 : 10h30 – 20h
Dimanche 15/09 : 14h – 19h
BICYCLOPHOTOTROC / Studio photo ambulant
Tout au long du week-end, faites-vous tirer le portrait à la chambre photographique, en argentique !
BICYCLOPHOTOTROC est un projet itinérant à vélo. Antoine Bertron, photographe nomade, réalise des portraits argentiques à l’aide de sa caméra-laboratoire. Construite par le photographe, cette dernière combine appareil de prise de vue et laboratoire argentique noir et blanc, permettant de donner aux personnes un tirage argentique en une quinzaine de minutes. Il troque ses portraits contre tout objet choisi par la personne photographiée (et de préférence un objet qu’elle a fabriqué).
Si vous ne pouvez pas troquer, Antoine accepte aussi le prix libre !
Samedi 14/09 : 10h30 – 20h
Dimanche 15/09 : 14h – 19h
À L’ORIGINE DU CŒUR / Collectif Trigone
A l’origine, un battement cardiaque est dû à une pulsion électrique. A l’origine, une photographie est un déplacement de photons sur une surface sensible. C’est en liant ces deux idées et à partir des recherches d’Étienne-Léopold Trouvelot et de Hiroshi Sugimoto qu’est née l’idée de déclencher des clichés directement à partir du rythme cardiaque.
La caravane qui abrite le laboratoire de l’équipe Trigone accueille le public tout au long du week-end. Chacun repartira avec la photographie d’une pulsation de son coeur.
Samedi 14/09 : 10h30 – 20h
Dimanche 15/09 : 14h – 19h
Pierres & Fils
La Fanfare Pierres & Fils
Samedi 14/09
Comme dans une corbeille de bonbons, on ne sait pas sur quoi on va tomber. Peut-être une sorte de cabaret fantasque. Un laboratoire humain à la recherche de la cohabitation des plaisirs. Une dissection musicale de l’espace du jour. Une restitution collective d’un accomplissement personnel. Un répertoire de compositions sucrées-salées telles une délicate poire au Bleu ou un présomptueux sandwich chocolat salami. Ou tout simplement la promesse d’un allègre périple dans l’épicentre populo-sensoriel de notre multivers.
/ 18h : Déambulation musicale dans le Labyrinthe
/ 22h30 : Concert dans le champ du Labyrinthe
DJ Batatas Assadas
Vendredi 13/09 23h
Samedi 14/09 00h
Curiosités musicales, hymnes internationaux et folies dansantes !
samedi
21 / 09
dimanche
22 /09
/ 2024
Journées Européennes du Patrimoine 2024
Zone i ouvre ses portes pour une visite des deux moulins, des îles et de ses expositions toute la journée le samedi 21 et le dimanche 22 septembre.
Un dialogue entre préservation du bâti ancien et environnement.
Et le soir du samedi … un bal insolite sous le chapiteau (voir ci-dessous)
Samedi
21 / 09
/ 2024
Bal au moulin
Superphosphate
sous le Chapiteau
SUPERPHOSPHATE est un hymne aux danses populaires au sens large, proposant un répertoire allant de la polka au maloya, de la valse au zouk love. Pour cela, les instruments acoustiques (saxophone, accordéon et violon) s’accordent avec d’autres, beaucoup plus électroniques et souvent curieux (samplers, talkbox, bidules et clavier d’ordinateur…).
Un dispositif vidéo vient soutenir les propositions musicales pour créer un univers visuel tantôt poétique, tantôt nerd et psychédélique.
SUPERPHOSPHATE c’est un bal électro-trad, une rêverie 8 bits, comme une grosse boum de fin du monde.
À regarder, à écouter, à danser.
Un bal réalisé en collaboration avec Notes Vagabondes.
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Samedi 21 septembre 2024
19h30-20h30 Bal d’initiation aux danses de bal
21h30-23h Bal avec Superphosphate
23h Bœuf (apportez vos instruments)
Buvette et restauration
10€ avec visite des expos inclues.
Moins de 14 ans : gratuit
Les expos à voir en 2024
Du 09 / 05
au
03 / 11
/ 2024
Exposition Être là
Alexa Brunet, Cha Gonzalez, Arthur Mercier, Olivier Laban-Mattei
Dans le Grand Moulin – Inauguration le jeudi 9 mai
Quatre documentaires photographiques issus de la grande commande nationale Radioscopie de la France: regards sur un pays traversé par la crise sanitaire financée par le Ministère de la culture et pilotée par la BnF.
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Quatre photographes, quatre regards, composant quatre récits conjugués au présent pour questionner le territoire. Ils étudient les nouveaux modes de vie, observent les frontières de la norme à la marge, interrogent l’époque et s’aventurent sur le terrain sensible et politique de nos valeurs.
Ils ont pour point commun d’être engagés auprès de personnes, ou de groupes qui ont choisi de vivre leur conviction, de redéfinir les notions de travail et de citoyenneté dans leur quotidien, avec humilité.
Certains ont choisi de s’exclure pendant que d’autres négocient avec un système uniformisé. Certains militent pour réinjecter du vivant dans la terre, redonner vie, pour revendiquer des valeurs humanistes. D’autres ont choisi de se réfugier dans la solitude, de fuir une modernité qui les asphyxie. Et d’autres encore se rassemblent le temps de réunir leurs corps qui leur procurent une raison d’exister.
Ils font des choix, des sacrifices. Ils sont là, tous convaincus d’être au bon endroit. Ils sont unis par le désir de faire autrement, de lutter pour un autre monde.
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Les grands séparés / Alexa Brunet
Marie a préféré renoncer à son métier que se faire vacciner contre le covid-19. Ben a décidé de s’installer dans un coin retiré du Cantal afin de subvenir par lui-même à tous ses besoins. François vit sans électricité, sans voiture, sans téléphone et sans montre pour vivre en toute liberté. Tom et Tine vivent dans l’abondance mais vivent sans argent. Gaultier et Marianne ont décidé de suivre l’appel du pape François pour incarner une écologie « intégrale » dans la campagne roannaise.
Tous ont un point commun : être dans le collimateur de la loi d’août 2021 dite « contre le séparatisme ». Leur désir de vivre selon leurs convictions, d’élever leurs enfants loin du « système », de se passer des organisations bancaires et étatiques, se couper des médias conventionnels et fuir les métropoles leur valent des réputations de « complotistes », de « bons sauvages » ou de « marginaux ». Pourtant, ils ne sont ni asociaux, ni dangereux – encore moins inadaptés. Qui sont donc ces hommes et ces femmes que l’État cherche à faire revenir « dans le droit chemin », celui du compte courant, de l’école publique, du smartphone, de la voiture et de la maison à crédit ?
Avec l’écrivain Marion Messina, Alexa Brunet, est partie à leur rencontre afin de comprendre un phénomène ultra-minoritaire qui gagne chaque année un peu plus de terrain dans un pays à bout de souffle et en panne de vitalité.
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Née en 1977, Alexa Brunet est une photographe française diplômée de l’Art College de Belfast en 1998 et de l’ENSP d’Arles en 2001. Elle réalise, depuis quelques années, des photographies symboliques qui mêlent l’absurde, l’humour et le poétique. A travers des images scénarisées, elle donne à voir son interprétation de sujets de société tels que les pièges de la technologie, l’habitat, les croyances ou les dérives de l’agriculture industrielle.
Alexa Brunet est régulièrement invitée en résidence et elle expose dans des musées et des festivals de photographie. Son travail a reçu de nombreuses distinctions. Elle a publié les ouvrages POST, ex-Yougoslavie, Dystopia et Abrégé des secrets aux éditions le bec en l’air, Habitants Atypiques aux éditions Images en Manoeuvres et En Somme aux éditions Diaphane. Ses images sont diffusées par Pink/ SAIF. Elle vit et travaille en Ardèche.
+ d’infos : www.alexabrunet.fr
Abandon / Cha Gonzalez
Abandon est une série qui étend ses racines jusqu’en 2010 dans un travail réalisé à Beyrouth sur les jeunes et leur rapport à la fête dans un contexte de mémoire traumatique de la guerre. Réflexion au long cours sur le rapport paradoxal entre désir d’extase et pratiques autodestructrices – à travers les fêtes, elle explore nos guerres intérieures, notre besoin de fuir la réalité, de vivre des expériences fortes, de retrouver une chaleur – pour combler un sentiment d’insatisfaction, de frustration sexuelle, de solitude. Parfois aussi de trouver une communauté, une appartenance, une famille, quelque chose qui transcende nos existences en manque de sens.
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Cha Gonzalez est née le 8 juillet 1985 à Paris. Elle passe son adolescence au Liban où elle réalise ses premières photos. Après le bac, elle rentre à l’École des beaux-arts de Bordeaux. Marquée par les manifestations contre le contrat première embauche (CPE) en 2006, elle se destine à devenir photographe de guerre. Elle poursuit ses études à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris, dont elle sort diplômée en 2010 avec un travail sur les nuits à Beyrouth où elle essaie de parler de la guerre de manière indirecte en photographiant la vie nocturne des jeunes.
Avec Abandon, elle poursuit en France son travail amorcé aux Arts-Déco en prenant en photo les raves, des fêtes dans des lieux squattés et en marge où les fêtards s’abandonnent dans la danse, l’alcool et les drogues. En parallèle, elle travaille en commande pour la presse – d’abord pour le Wall Street Journal, puis pour Libération pour qui elle pige régulièrement depuis 2016. Elle travaille également avec Le Monde, Télérama, Le Temps et Elle, entre autres.
+ d’infos : www.chagonzalez.com
Zones Blanches / Arthur Mercier
L’enfer c’est les ondes.
Pour les personnes électro-hyper-sensibles (EHS), rien de pire que le contact avec les ondes électromagnétiques nécessaires au fonctionnement des téléphones portables, des antennes relais et du wifi. Migraines, dépression, insomnies, crises d’épilepsie voilà à quoi ils s’exposent. Bien qu’ils soient partiellement reconnus par les autorités sanitaires aucune solution ne leur est proposée.
Le seul remède contre ce mal est de fuir loin du réseau. Jusqu’alors ils tenaient tant qu’ils le pouvaient dans des territoires isolés et non desservis par les opérateurs, mais en 2023 de zones sans réseaux il n’y a plus. Caravanes en bordure de forêts, couvertures de survie sur les murs et fenêtres, combinaison anti-ondes, vie dans une grotte ou sans électricité, tous les moyens sont bons pour se protéger. À l’heure où le déploiement de la 5G réveille la question de la possible toxicité des ondes et alors que presque aucune étude n’est menée sur la question, Arthur Mercier vous propose une plongée au cœur de la réalité complexe des ostracisés du numérique.
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Jeune photographe vivant entre Paris et le Sud-Ouest de la France, Arthur Mercier a un rapport transversal à la création d’images.
Diplômé en études cinématographiques à l’Université de Bordeaux en 2011 puis de Nanterre en 2013, il a passé plus de sept ans à travailler sur les tournages de télévision et de cinéma en tant que cadreur et régisseur avant de se tourner vers la photographie.
Fort du sentiment de cohérence que cela lui apporte, il décide finalement d’en faire sa principale activité. En 2020 il rejoint l’EMI et la formation Reporter photographe – Photojournaliste documentaire pour compléter son apprentissage auprès de Julien Daniel et Guillaume Herbaut.
Grâce à la Bourse Laurent Troude dont il est lauréat en 2021, il réalise sa première série Icare qui se diffuse en festival et au travers d’expositions.
+ d’infos : arthurmercier.fr
Éloge de la lenteur / Olivier Laban-Mattei
« Éloge de la lenteur » raconte la vie des petits paysans français soucieux de notre environnement et de notre santé, décidés à reprendre la main sur leur production afin d’assurer leur fonction nourricière auprès de la population. La dernière crise sanitaire a mis en lumière ces « premières lignes » indispensables à notre sécurité et notre souveraineté alimentaires. À rebours d’un marché mondial nourri à l’importation et l’exportation de denrées standardisées de mauvaise qualité, des paysans développent des initiatives locales destinées à créer des alternatives solides et durables au modèle dominant. Ce travail documentaire dresse un portrait intimiste et humain de ces sentinelles de la terre, garantes d’un monde meilleur.
S’intéresser aux petits paysans, c’est d’abord honorer la mémoire et l’histoire de ces femmes et de ces hommes qui, tout au long des siècles, ont fait vivre le pays, à la sueur de leur front, à l’image de son arrière-grand-père, Charles Battesti, muletier dans un petit village de Corse dont Olivier Laban-Mattei garde un souvenir puissant. S’intéresser aux petits paysans, c’est mettre en lumière celles et ceux qui s’inscrivent dans cette filiation tout en réinventant les techniques agraires pour les adapter aux besoins de notre temps. S’intéresser aux petits paysans, c’est enfin, par extension, penser un manifeste pour une société responsable, plus équilibrée, plus éthique et plus juste, dans le respect de notre environnement, pour le bien des générations futures.
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Olivier Laban-Mattei est photojournaliste depuis 1999. Après dix années passées à l’AFP à couvrir l’actualité internationale (guerres en Irak, en Géorgie, à Gaza, insurrection en Iran, tremblements de terre à Java et Haïti, cyclone en Birmanie, …), il s’engage, sur des projets au long cours, consacrant l’essentiel de sa réflexion à la question de la déstructuration des sociétés.
Entre 2013 et 2016, il travaille avec l’UNHCR et Solidarités International tandis qu’il poursuit ses collaborations régulières avec la presse française et étrangère. Il réalise en 2019 un film documentaire pour France 3 national, Apnée, sur les traumatismes psychologiques d’une victime de viol. En 2020 et 2021, il mène avec son fils Lisandru Laban-Giuliani, un projet au Groenland sur la société inuite contemporaine. Son travail a été récompensé à de nombreuses reprises, notamment par trois World Press Photo.
Il a publié deux livres, le premier en 2013, Mongols (éditions Les Belles Lettres) et le second, en 2024 (éditions Hemeria), Neige noire.
Il est membre de l’agence MYOP.
+ d’infos : www.myop.fr
Du 22 / 06
au 03 / 11
2024
Gast
Un roman de Julien Coquentin
Résidence Terre et Territoires # 4
Installation dans le Labyrinthe
© Julien Coquentin
Le photographe écrit avec la lumière, dit-on. Sauf que, là, nous avons fermé la lumière pour qu’il ne reste plus que l’imaginaire. Et l’écriture.
Julien Coquentin, photographe aguerri à l’observation des territoires, a relevé le défi : ne pas photographier. Ecrire.
Il y a du polar dans le récit de Julien, du fantastique et des tragédies, de la tendresse et du temps qui passe. C’est au moulin de la Fontaine à Thoré-la-Rochette, au creux de la vallée du Loir, qu’une petite fille grandit et traverse l’Histoire, des années 40 à nos jours.
Ce travail vient clore le cycle de résidences Terre & Territoires, porté par deux structures en Centre-Val de Loire, Zone i et Valimage, durant quatre années consécutives.
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Inauguration le vendredi 21 juin – à partir de 18h30
Installation sonore dans le Labyrinthe
Signature
Buvette
Entrée libre
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Né en 1976, Julien Coquentin consacre son temps à des réalisations à mi-chemin entre le documentaire et une écriture intime de la photographie. Ses principales séries ont toutes été publiées aux Éditions Lamaindonne : En 2012, l’errance urbaine de deux années dans les rues de Montréal, Tôt un dimanche matin, puis
Saisons noires en 2016, un projet dans lequel il explorait les rapports que l’on peut entretenir avec sa terre natale, Tropiques en 2019, une fiction mêlant photographies et nouvelles à la manière d’un conte et enfin Oreille coupée, publié en mars 2023, ouvrage construit sous la forme d’une enquête écologique et sociologique sur les traces du loup dans le Massif Central.
Toutes les informations sur la Résidence Terre & Territoires dans Résidences
Du
09 / 05
au
03 / 11
/ 2024
Zone Livre – La Tiny Bibliothèque Photo
Dans le jardin du Moulin
La Tiny Bibliothèque Photo, 2023
La Tiny Bibliothèque Photo est un petit espace de lecture, confortable et soigné, un lieu de recueillement, un refuge, une cabane à histoires, pour donner à voir à un large public de tout âge.
Elle a été conçu par l’artiste vendômois aux multiples compétences Jean-Philippe Mauchien, assisté de Léo Guillet.
La bibliothèque est réalisée dans le souci de l’environnement avec des matériaux écologiques et prône l’habitat alternatif avec une empreinte carbone faible.
Cette construction répond à des critères autant esthétiques qu’environnementaux, et découle d’un désir de création…
La bibliothèque photo se veut ludique et sérieuse, culturelle et concernée, au cœur d’un îlot de végétation en milieu rural.
Elle se déplace sur le site de Zone i au gré des événements.
Nous observons la richesse de l’activité éditoriale ces dernières années, nous nous efforcerons de communiquer le dynamisme et la passion des éditeurs pour leur métier.
La collection de la Tiny Bibliothèque Photo a été constituée grâce à la générosité de Maisons d’édition et de Fondations et grâce aux nombreux photographes qui ont fait don de leurs ouvrages.
Un grand merci à tous les donateurs !
– Delpire & Co
– Fonds de Dotation Neuf Cinq / Robert Delpire & Sarah Moon
– Fondation Neuflize OBC
– Filigranes
– Textuel
– Lamaindonne
– Le bec en l’air
– Atelier EXB
– The Eyes Publishing
– Ediciones Anómalas
– Relations Media – Catherine et Prune Philippot
– Collectif Tendance Floue
– Actes Sud
– Les éditions de juillet
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La Tiny bibliothèque est accessible au public sur les horaires d’ouverture de Zone i.
Tarifs et horaires d’ouverture sur : Infos pratiques
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Artiste vendômois, tour à tour dessinateur, bricoleur, photographe, éleveur de chèvres, graphiste, architecte et paysagiste, Jean-Philippe Mauchien explore dans ces différentes pratiques les liens entre l’Homme et la nature. Passionné par les volumes et les espaces, il interroge ses divers champs d’activité avec un mélange de rusticité et d’élégance.
Déjà en 2024
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Inauguration le jeudi 09 mai – de 17h à minuit
Tableau ronde animée par Alexandre Héraud, journaliste à Blast
Avec :
– les photographes : Alexa Brunet, Cha Gonzalez, Arthur Mercier, Olivier Laban-Mattei
– Amélie Poinssot, journaliste à Médiapart, auteure de « Qui va nous nourrir ? »
– autres invités en cours de confirmation
Concert sous le chapiteau – Édouard Ferlet et Valérie Gabail
Buvette et restauration locale
Prix Libre
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Après des études de piano et composition au Berklee College Of Music, Édouard Ferlet commence sa carrière de musicien professionnel.
Suite à deux premiers albums en leader, c’est au sein du Trio de Jean Philippe Viret qu’Édouard Ferlet va libérer sa singularité artistique (dix albums en 25 ans d’existence et deux Victoire du Jazz en 2011 et 2020). Avec la parution remarquée en 2012 et 2017 des deux albums solo « Think Bach », entièrement consacrés à la musique de Jean-Sébastien Bach, Edouard Ferlet révèle une nouvelle facette de son talent. Il poursuit depuis 2012 son exploration des rapports entre musique baroque et improvisation au sein du duo « Plucked Unplucked » avec la claveciniste Violaine Cochard (deux albums parus chez Alpha).
Édouard Ferlet prend à nouveau des libertés stylistiques avec un nouveau projet d’ampleur, PIANOÏD, dispositif à deux pianos, arpentant cette fois des territoires plus proches de la musique minimaliste, pop et electro. Édouard Ferlet s’investit également dans la pédagogie et la transmission. Il a co-écrit le livre « Résonance » aux éditions Billaudot autour des pratiques sensitives instrumentales. Il enseigne le piano et la composition au conservatoire de Malakoff.
+ d’infos : www.ferlet.com
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La carrière de la soprano française Valérie Gabail débute à l’âge de 15 ans par le jazz vocal et le théâtre musical, avant de se tourner vers la musique classique et baroque.
En 2006, elle est nommée aux Victoires de la Musique dans la catégorie « Révélation lyrique ».
En 2012, elle tient le rôle-titre de l’opéra vidéo-rock POP-PEA au Théâtre du Châtelet, aux côtés de Benjamin Biolay, pour lequel elle a enregistré plusieurs titres de ses deux albums Palermo-Hollywood.
En 2016, elle s’installe à Londres et obtient en 2019 un Master of Fine Arts en pédagogie vocale à la Royal Central School of Speech and Drama.
En 2023, elle est nommée professeure de technique vocale au Centre de Musique Baroque de Versailles. Elle tient également un premier rôle dans la comédie musicale « A Funny Thing Happened on the Way to the Forum” de Stephen Sondheim au Lido 2 Paris.
Elle collabore régulièrement avec le pianiste et compositeur français Edouard Ferlet.
Dimanche
19 / 05
/ 2024
Cinéma
Au cœur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Krafft
– Werner Herzog
Cinéma sous le Chapiteau
Séance de cinéma organisé en collaboration avec 41 Images par seconde
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Dimanche 19 mai 2024
18h30 : Ouverture – buvette et restauration locales
20h : Présentation + jeux
20h30 : Projection du film « Au cœur des Volcans » par Werner Herzog
5€ avec visite du site et de l’expo incluses
Moins de 12 ans : gratuit
Samedi
25 / 05
/ 2024
Bal au moulin
avec Zèbre Vert
sous le Chapiteau
Vidéo : Bal au Moulin avec Petit’Bête, septembre 2022
Zèbre Vert va faire frétiller vos jambes et vos oreilles !
Scottish, cercle circassien, andro… et segas de l’Île de la Réunion. Les arrangements proposés s’appuient sur des mélodies appréciées des deux artistes, qu’elles aient été composées il y a des siècles ou quelques semaines.
Ça gronde, ça chatouille, ça rit, ça vibre, ça transe, ça chaloupe… ça respire ! Allez viens, et laisse toi porter par le Zèbre.
Un bal folk organisé en collaboration avec Notes Vagabondes : de musique à danser et à écouter!
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Samedi 25 mai 2024
19h30-21h Buvette et restauration
21h-23h Bal
23h Bœuf (apportez vos instruments)
10€ avec visite du site et de l’expo inclue
Moins de 14 ans : gratuit
Samedi
1 / 06
/ 2024
Cinésia
dans le jardin du Moulin et le Chapiteau
Zone i invite le collectif Cinésia pour une soirée de cinéma et musique.
+ d’infos : cinesia.fr/
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Samedi 01 juin 2024
Ouverture des portes à 19h.
Pour débuter la soirée, un concert de musique folk du musicien tourangeau Jean Vivier, suivra la restitution de projets issues des résidences de création du collectif Cinésia avec une projection de COURTS-METRAGES de réalisateur·ices du vendômois, dont une création 2023 de l’artiste Martijn Van Elferen : DU MONDE, DES NUAGES, présentée en CINE-CONCERT avec 3 musiciens. Une ôde au cinéma de Georges Méliès, sylvestre et féminine.
LONGNECK viendra clôturer la soirée avec un dj set groovy et pétillant.
Camping sur place possible
Moins de 14 ans : gratuit
Vendredi
14 / 06
/ 2024
Soirée d’ouverture de Gare à la Rochette
organisé par Figures Libres
Concert dans le champ du Labyrinthe
Le festival Gare à la Rochette répond à la volonté de réconcilier le concept de festival populaire avec la culture pour tous sur le territoire de Thoré-la-Rochette. Avec une programmation pluridisciplinaire, Gare à la Rochette c’est bien plus qu’une fête de la musique : concerts, ateliers pour les enfants, ciné-concert, mix, graff, train touristique, bar & restauration…
Soirée de lancement du festival à Zone i !
Programmation à venir
Ce projet est porté par l’association Figures Libres.
Plus d’infos : www.figureslibres.org
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A partir de 18h
Buvette et restauration
Entrée Libre
Jeudi
11 / 07
/ 2024
Concert de Dumka
Dans le jardin du Moulin
DUMKA est un quintette mélangeant des instruments à anches (saxophone, clarinette), des cuivres (trompette, tuba) et une batterie. Cet ensemble puise dans les sources musicales populaires des Balkans, d’Espagne, d’Amérique du Sud, mais s’amuse aussi à retranscrire des pièces de compositeurs »classiques » qui se sont inspirés de musiques populaires tels que Tchaïkovski, Bizet, Bartok… La formation permet à la fois l’intimité de la musique de chambre et l’esprit festif d’une fanfare joyeuse.
Créée en 2020 sous l’impulsion du clarinettiste Rémi Delangle, la formation est accueillie en résidence à l’espace Saugonna de Mamers en mai 2021, et est invitée au sein de nombreux festivals, dont le Surgères Brass Festival, Le son des cuivres à Mamers, ou encore Saison musicale en Ré.
De la musique savante à la musique folklorique, d’un continent à l’autre, d’hier à aujourd’hui, DUMKA est une invitation au voyage et à la découverte.
Rémi Delangle : clarinette
Eva Barthas : saxophone
Fabien Verwaerde : trompette
Jérémie Dufort : tuba
Clément Brajtman : batterie
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A partir de 19h
Buvette et restauration
Prix libre
Moins de 14 ans gratuit
Jeudi
25 / 07
/ 2024
Festival Quatuor à Vendôme
+ MurMur
Concert et performance sur l’île
Concert sur l’île par l’Ensemble Syneos, 2022
Le Festival Quatuor à Vendôme – Quatuor Momo
Le festival invite à sillonner la ville de Vendôme et ses alentours, en faisant résonner ses hauts-lieux tant en intérieur qu’en plein air. Les cinq premières éditions ont accueilli des artistes tels Lise Berthaud, Juliette Hurel, Emmanuel Ceysson, Vincent Segal, Kevin Seddiki, Adam Laloum, Jodie Devos, David Enhco et Thomas Enhco.
MurMur
Dans le cadre des Olympiades Culturelles 2024, la compagnie in-SENSO Odile Gheysens propose un spectacle de danse verticale sur mur d’escalade. Dans MurMur, et en collaboration avec des grimpeurs et des danseurs locaux, ils créent un tableau vivant sur mur d’escalade, autour de la danse et du chant, un jeu de suspensions et un flux continue nous laissant imaginer des dessins vivants.
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Jeudi 25 juillet 2024
10h30 : Ouverture
11h : Concert Quatuor à Vendôme – Quatuor Momo
12h30 – 14h : Restauration et buvette
14h : Performance Murmur compagnie in-SENSO Odile Gheysens
15h-17h : Ateliers pour enfants d’escalade et danse avec la compagnie in-SENSO Odile Gheysens
Buvette et restauration
Merci à tous nos partenaires 2024